1. ASBL MAILLON HUMANITAIRE EKO REHABILITE HOPITAL YA ...

    2 min - 17 févr. 2010
    Ajouté par Lokoleelela

    ASBL MAILLON HUMANITAIRE EKO REHABILITE HOPITAL YA LUBEFU. Lokoleelela ...
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2.    extrait de  CongoForum

30.04.12 L'Avenir - Kasaï Oriental : L’Hôpital de Lubefu dotée d’un matériel pour le bloc opératoire


L’ASBL Belge Le Maillon Humanitaire vient de fournir du matériel pour le bloc opératoire et installé une unité de fabrication de chlore pour purifier l’eau à l’hôpital de Lubefu, dans le secteur de Sankuru, au Kasaï oriental. Ce geste constitue une bouée de sauvetage pour la population locale confrontée à de dures réalités dues à l’état de précarité de la vie. Au-delà des équipements. Cette délégation de Maillon Humanitaire pendant son séjour de trois semaines à Lubefu a formé le personnel de cette institution médicale.

La formation a porté sur la petite chirurgie, l’anesthésie et l’hygiène. Claire Maca la présidente de cette ASBL a indiqué lors d’un point de presse à la Délégation Wallonie-Bruxelles qu’une charte de gestion du matériel a été conclue avec l’hôpital. Dans ladite charte, Le Maillon Humanitaire reste toujours le propriétaire du matériel, l’association la CODEL, Coopérative de Développement de Lubefu est le gestionnaire de ce matériel et le personnel de l’hôpital est l’utilisateur de ce matériel. L’équipe a apporté sa main dans la pâte face à certains cas enregistrés dans cet hôpital. Les médecins de l’équipe ont consulté et traité certains patients lors de leur séjour à Lubefu.

Lubefu est enclavé et est à l’abandon. Il manque de tout…l’eau n’est pas courant ; l’eau n’est pas potable, a constaté la Présidente de l’ASBl Maillon Humanitaire. C’est dans cette réalité que son ASBL a apporté du matériel médical pour remettre sur pied l’Hôpital de Lubefu. Il a été aussi question du transfert de compétence dans le domaine de la petite chirurgie, l’anesthésie et de l’hygiène.

Ils n’ont pas manqué de sensibiliser la population locale à bouillir l’eau ou boire de l’eau chlorée. Cette intervention de L’Asbl Maillon Humanitaire est parti des appels de ressortissants de Lubefu face à leur situation humanitaire précaire sous couvert d’un de leurs à la personne de Hippolyte Ndjadi. Ce fils de Lubefu a convaincu les partenaires par son projet de remettre sur pied l’hôpital de Lubefu. C’est dans cette optique que Wallonie-Bruxelles a financé ce projet par l’entremise de Maillon Humanitaire.

Saint Hervé M’Buy

3.    En RDC pour y relancer un hôpital       (extrait de l'avenir.net du  mardi 27 mars 2012 )
                                                                                        



HUY/MARCHIN< - Le CHRH et le Maillon humanitaire s’envolent pour la République démocratique du Congo. Leur objectif ? Y relancer l’hôpital.Leur hôpital n’est plus qu’un nom… Quatre murs, quelques instruments, même pas de lit : l’hôpital de Lubefu, en République démocratique du Congo, tente de survivre après les pillages dont il a fait les frais. Sauf qu’ils sont quelques-uns, à Marchin et à Huy, prêts à l’aider à se reconstruire. L’ASBL marchinoise Le maillon humanitaire et le Centre hospitalier régional de Huy ont décidé de se retrousser les manches pour lui apporter le matériel, les connaissance aussi. Et demain mercredi, une dizaine de personnes s’envoleront pour l’Afrique. Avec l’envie, pendant quatre semaines, de lui donner ce coup de pouce nécessaire à sa relance.« Là-bas, à Lubefu, il n’y a plus rien. C’est très difficile pour ceux qui vont partir de comprendre ce que rien veut dire. » Claire Maca, présidente de l’ASBL marchinoise, a été sensible à la demande d’un ressortissant de RDC, aujourd’hui installé en Belgique. Personne, aucune ONG, ne voulait aider l’hôpital. Avec une énergie débordante.La région est trop éloignée, les billets d’avion bien trop chers. Mais les Marchinois, eux, ont dit « oui » après une première visite-état des lieux début 2010. Depuis, ils sont soutenus par le Centre hospitalier régional de Huy, devenu coordinateur et responsable du projet et, à ce titre, bénéficiaire d’un subside de près de 72 500 €..Et mercredi, ils seront une dizaine à s’envoler pour cette province du Kasaï oriental. Parmi eux, des médecins et infirmiers, Karima Tafrata qui est sage-femme au Centre hospitalier hutois, des membres de l’ASBL de Marchin, des techniciens et électriciens, la Hutoise Michèle Quinet-Ledocte aussi en tant qu’hygiéniste. Avec tous une énergie débordante pour, en un mois, relancer l’hôpital et aider son personnel à rebondir. Leur objectif ? Apprendre aux 35 membres du personnel de cet hôpital à s’auto-gérer.« On voudrait remettre sur pied le bloc opératoire, explique Claire Maca. .On aimerait faire une centaine d’opérations pendant qu’on sera là. Mais aussi leur transmettre des connaissances. ». En misant sur les infirmiers cependant, et non sur les médecins « car ils sont constamment déplacés » alors que les infirmiers, eux, sont stables.      « On va travailler avec eux sur les méthodes de gestion et d’hygiène, avec le matériel qu’on amène. ». Du matériel qui a été récolté via Hôpitaux solidaires, mais aussi le CHRH. Des médicaments aussi, et du matériel d’ophtalmologues de Toulon avec lesquels l’ASBL marchinoise est en contact..« On va décider avec les membres du personnel de l’hôpital d’une charte d’hygiène et de gestion. Car il ne suffit pas de leur amener du matériel, ils doivent aussi pouvoir les utiliser. Nous déciderons tout cela lors de tables rondes afin de s’assurer que le matériel qu’on amène ne disparaisse pas. ».Les Marchinois en sont conscients : ce n’est pas une opération one-shot, et ces quatre semaines sur place, qui permettra à l’hôpital de Lubefu de se relancer. Son développement se fera sur le long terme. Avec des résultats après quatre ou cinq ans à coup sûr.« On devra y retourner, note Claire Maca..On voudrait que l’hôpital puisse d’auto-gérer. Et après, y créer un service ophtalmologique. Si on arrive à former des infirmiers dans le traitement de la cataracte, le service pourrait devenir une référence dans le Kasaï oriental. »

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